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Le nombre de crises internationales, souvent présages de guerre, a diminué de plus de 70% entre 1981 et 2001.
Les femmes sont les victimes principales de la guerre.
Dialogues de Yémen
Paula Goldman, Director of Imagining Ourselves
Etats UnisGALERIECONVERSATION
Etais-je naïve?

En 2003, les USA ont commencé à envahir l’Irak, alors que nous étions au milieu d’un appel mondial à contributions pour le projet Imagining Ourselves. Ce printemps, un groupe de jeunes artistes yéménites avec lesquelles nous avions un partenariat, décida de couper les ponts avec nous, en signe de protestation contre la politique étrangère américaine.


Frustrées et voulant comprendre pourquoi ces femmes refusaient d’avoir des contacts avec nous, nous avons initié un dialogue entre un groupe de jeunes femmes des Etats-Unis et un groupe de jeunes femmes au Yémen. Vous en trouverez une retranscription ci-dessous.

En lisant ce dialogue, quatre ans plus tard, je suis impressionnée par l’honnêteté à l’état brut des opinions que nous avons exprimées et de la façon dont nous avons pu ouvrir nos esprits réciproquement à la possibilité de combler nos différences.

Mais je suis aussi frappée par ma propre naïveté de penser que de telles connexions pouvaient aider à changer les modèles de conflits dans le monde. Tandis que le bain de sang continue en Irak et que l’anti-américanisme grandit de jour en jour, ce dialogue ne semble qu’une petite goutte d’eau dans un océan vaste et hostile. Mieux que rien, peut-être. Mais à l’avenir, j’investirai mon temps à penser à des moyens plus puissants pour remédier aux conflits violents, à des façons plus efficaces d’amplifier l’esprit de collaboration et l’esprit créatif pour résoudre les problèmes, comparé à ce que ce dialogue a accompli. Je suis preneuse de toute pensée et suggestion que vous pourriez avoir sur le sujet.

***


* Quels sont les stéréotypes que les femmes arabes ont à propos des Américaines et vice versa ?

Nada M. Al-Ariki:
Le stéréotype le plus courant parmi les femmes yéménites à propos des Américaines en général est qu’elles ne se sentent pas vraiment concernées par ce qui se passe autour d’elles dans le monde et que les informations qu’elles ont, à propos du Moyen Orient en particulier, sont superficielles.

J’étudie au Canada depuis deux ans et je me suis rendue compte que ce stéréotype que nous avons est vrai dans une certaine mesure. Certaines personnes que j’ai rencontrées ne savent pas où se situe le Moyen Orient, ni quoi que ce soit à propos de l’Islam. Bien sûr, il est injuste d’accuser tous les Occidentaux d’être ignorants à ce sujet, au contraire, j’ai rencontré tant de personnes qui m’ont surprise par l’étendue de leurs connaissances. Mais enfin, ces personnes ne représentaient qu’une minorité de la communauté du campus de l’université. La majorité des autres ne s’inquiètent pas vraiment des problèmes dans le monde, parce qu’ils sont occupés par leur vie quotidienne. Et s’ils s’y intéressent, ils ne sont souvent que moyennement au courant de ce qui se passe dans le monde à travers les médias, qui malheureusement communiquent des informations souvent biaisées, en particulier en ce qui concerne le Moyen Orient, tandis que les informations que nous recevons grâce aux médias arabes sont souvent plus détaillées.

Carla Cuevas:
Je dois dire que je suis vraiment triste que la guerre n’ait pas au moins servi à libérer les femmes du Moyen Orient de leur rôle soumis. Et voilà, vous avez là un stéréotype. J’ai vu dans les biographies des participantes du Moyen Orient, que vous aviez une éducation hors du commun et que vous étiez en fait très actives. Mais j’avais cette image dans mon esprit de femmes n’étudiant que pour le plaisir et pour libérer leur esprit d’une terrible oppression. Je pensais que les femmes ne pouvaient pas travailler, toujours soumises, forcées de se marier et d’avoir des enfants, effrayées à l’idée de montrer un peu de leur chair.

Je pense qu’il est vrai que nous nous enfermons dans un cadre comme appartenant à un groupe. Par exemple, j’étais tentée de me présentée comme une femme mexicaine vivant aux Etats-Unis. Mais est-ce que notre sentiment d’appartenir à un groupe implique nécessairement que nous en faisons partie ? Je ne fais pas juste partie d’un groupe et tout ce qui me place dans un groupe concerne le contrôle : passeport, carte d’identité, permis de travail, formulaires d’université. Donc si je choisis d’être Mexicaine avant tout, est-ce que cela fait de moi quelqu’un d’aussi grand que la civilisation mexicaine ? Si je choisis de vivre aux USA, est-ce que cela me rend aussi mauvaise que cette guerre ? Ou aussi flamboyante qu’une star d’Hollywood ? Je considère que la nationalité, la race et la religion sont des étiquettes qui nous séparent les unes des autres et nous rendent faibles.

Ahlam Abdo Al-Moraisy:
Il est surprenant de constater le nombre de personnes en Occident qui pensent que nous sommes oppressées ou que nous vivons dans le noir. S’il y a des femmes qui correspondent à ces critères au Yémen, c’est parce qu’elles choisissent de vivre comme ça, bien que personnellement je n’en connaisse pas. Si une femme est maltraitée, il est vrai qu’elle ne peut pas simplement quitter la maison ou son mari, mais elle pourra retourner dans sa famille qui la protègera, sera à ses côtés et défendra ses droits. Il est possible qu’elle n’ait pas la même indépendance qu’une Américaine, mais ses droits sont vraiment préservés.


* En quoi la guerre en Irak (ainsi que de la politique étrangère des USA au Moyen Orient) affecte t-elle votre vie au quotidien? Pouvez-vous nous aider à comprendre cette influence?

Adrianne Koteen:
Je me souviens des jours avant la guerre.

A cette époque mon attention était constamment concentrée sur les informations des médias, je participais à des rallyes, des marches, des manifestations et des réunions. Dans les jours qui ont précédé et suivi le début de la guerre, je vivais dans les rues, comme beaucoup d’autres habitants de San Francisco, protestant contre la guerre. Parfois ces protestations semblaient futiles. Une part de moi était et est toujours extrêmement sensible au privilège que je ressens en tant que femme américaine blanche. J’ai marché sous la pluie, avec des milliers d’autres Américains, venant d’une multitude de cultures, de races, de religions et de milieux sociaux différents et j’ai ressenti un incroyable sentiment de solidarité que je n’avais jamais ressenti jusque là. Nous avons créé un sentiment d’espoir et de responsabilisation que nous pouvions arrêter cette guerre, qu’au minimum nos actions mettaient en relief le fait que l’Amérique n’était pas toute entière derrière la politique de son gouvernement et que nous ne resterions pas silencieux.

Cependant, j’étais vraiment consciente du privilège que j’avais, que cette question n’était vraisemblablement pas une question de vie ou de mort pour moi. Le soir je rentrerais chez moi, où m’attendaient un lit chaud, un réfrigérateur plein de nourriture et un sentiment de sécurité et de confort que peu de gens dans le monde connaissent.

Ma vie au quotidien a peu changé. C’est mon honnête réponse et une vérité difficile à affronter.

Ibtesam Hassan Mahdy:
Je n’avais pas conscience qu’il y avait des protestations de milliers de personnes aux USA. J’ai toujours pensé que les Américains soutenaient leur gouvernement et ses actions. Mais grâce à ce dialogue avec vous aux Etats-Unis, j’ai fait connaissance avec un monde complètement nouveau, dont je ne savais pas grand-chose. J’ai été extrêmement sensible à votre intervention Adrianne ; cela m’a vraiment touchée et m’a montré à quel point j’avais tort à propos des Américaines. J’ai fait une erreur en généralisant à outrance et une erreur encore plus grande en vous jugeant avant de connaître tous les faits. Cette expérience ne fait que m’encourager à en apprendre plus avant de tirer des conclusions, elle m’a également montré que moi aussi j’étais tombée dans le même groupe de gens que j’ai toujours critiqué, ceux qui préjugent de vous avant de vous connaître. Quand de nombreuses personnes ici au Yémen refusent de traiter avec des Américains, ils préjugent et commentent une erreur, mais le problème est que je ne peux pas vraiment les en blâmer, parce que, bien que la plupart d’entre elles ne connaissent rien des Américains et le savent, elles ne veulent pas entrer en contact avec quoi que ce soit d’américain en raison de la crise récente.


* Que pourrions-nous faire pour remédier à cette situation et créer un avenir meilleur ? Avez-vous des recommandations pratiques sur la façon dont le projet Imagining Ourselves pourrait être utilisé dans ce but?

Nada M. Al-Ariki:
Comme nous venons de cultures différentes, nous pouvons avoir des difficultés pour nous comprendre les unes les autres, c’est pourquoi nous devons être prudentes et ne pas tomber dans le piège de nous méjuger réciproquement parce que nous ne comprenons pas les circonstances dans lesquelles nous vivons respectivement.

Adrianne Koteen:
Imagining Ourselves et le Dialogue Yémen posent un incroyable précédent dans le sens qu’ils rendent réelles et tangibles des choses qui se sont perdues entre les milliers de kilomètre et les voix distantes et inconnues. C’est une opportunité remarquable de créer un lien entre les jeunes femmes, dont l’expérience et l’opinion sont souvent sous-représentées, un lien basé sur l’analyse et la recherche intellectuelles et sur une communication personnelle de l’expérience. Cette expérience permet à la fois d’éduquer et d’émouvoir, nous renforçant dans nos convictions. Il y a une ligne mince et précieuse entre le fait de comprendre notre humanité commune et celui d’apprécier, de célébrer et de respecter nos différences. J’espère que nous pouvons toutes négocier cette ligne avec compassion, en utilisant les voix les unes des autres comme fils pour tisser un avenir meilleur.

Paula Goldman:
Je connais beaucoup de gens ici qui sont convaincus que les USA avaient raison d’attaquer l’Irak et qui par conséquent ne prendraient même pas le temps d’en parler dans un dialogue comme celui-ci. Je pense qu’encore plus de gens au Yémen refuseraient de prendre part à ce dialogue. Mais que gagnons-nous en insistant sur le fait que notre position est la bonne ? Pensez à toutes les choses merveilleuses qui pourraient se passer si nous commencions à nous considérer comme des alliés potentiels dans la quête d’un monde plus humain, plutôt que de nous voir en ennemis.

Ahlam Abdo Al-Moraisy:
Je pense qu’au niveau local, les efforts devraient se concentrer sur la réduction du fossé existant entre hommes et femme, que ce soit au niveau de l’éducation, de la santé ou en donnant plus de possibilités aux femmes de participer aux activités politiques, économique et sociales. Les femmes devraient devenir des partenaires à part entière pour les hommes, les aidant à porter leurs fardeaux et à récolter les fruits du développement, afin de concrétiser le principe que ‘la femme est l’égale de l’homme’, sans préjudice et avec le respect des différences de genre légalement et conformément à la juridiction islamique. Cette orientation a pour but d’augmenter la participation des femmes dans tous les aspects de l’activité économique et d’augmenter leur taux de participation dans la force de travail, de 22,7% à 50% d’ici à 2025. C’est la stratégie et la vision du gouvernement et nous avons à présent des femmes ministres qui travaillent à atteindre cet objectif.


* Réactions 11 septembre:

Monica Sergott:
Pourquoi la façon de s’habiller ou la mode nous poussent-elles à juger ou à nous séparer ? Il semble que les gens (en particulier les femmes) font rapidement des commentaires sur ces aspects extérieurs. Après le 11 septembre, tout homme ou famille semblant arabe ou musulman était pris à l’écart pour une double fouille. Heureusement, maintenant, nous devons tous enlever nos chaussures et les stéréotypages/catégorisations raciales ont diminué.

Angham Ali Amman:
Je suis récemment allée à Londres et bien que la communauté musulmane y soit importante, je me sentais malgré tout isolée du reste de la foule. Les gens me regardaient, surtout parce que je portais l’écharpe (hijab). J’étais choquée de voir que beaucoup de gens m’ignoraient tout simplement, comme si j’étais invisible, ils ne me regardaient même pas dans les yeux quand je m’approchais d’eux et que je m’adressais à eux. Je n’oublierai jamais le jour où j’ai entendu des passants dire de vilaines choses sur moi, quand je me suis retournée, ils n’avaient pas du tout l’air embarrassés que je les aie entendus, mais au contraire m’ont regardée droit dans les yeux avec un regard haineux comme pour me défier. Comment des gens peuvent-ils être aussi cruels et racistes ? Si je pouvais seulement le faire ressentir un dixième de la douleur qu’ils m’ont causée, alors peut-être qu’ils reconsidèreraient leur façon d’agir ? Traitez-moi de naïve si vous voulez, mais je préfère vivre dans l’espoir qu’un jour toutes ces barrières seront levées et que la haine aura disparu, plutôt que de faire face à la cruauté du racisme et des idées fausses.

Personnellement je ne voudrais pas appartenir à un groupe spécifique, si cela signifiait que je devrais être exclue d’autres groupes en résultat de cette association. J’aimerais faire partie d’un environnement global, partie de tous les groupes, être une citoyenne du monde si une telle chose existe. Je déteste quand les gens essaient de m’associer à une catégorie, un secteur, une communauté ou quoi que ce soit d’autre. Je voudrais qu’ils me considèrent simplement comme étant moi, ma personne, qu’ils me connaissent pour qui je suis vraiment avant de sauter aux conclusions et aux préjugés.

Nada Shalaby:
Une autre chose que j’ai vécue et que j’aimerais partager avec vous, est qu’après le 11 septembre, tandis qu’on assistait à des persécutions d’Arabes et de Musulmans dans tout le pays, mes collègues de travail en Oklahoma m’ont offert leur aide et leur protection, à moi et mon mari – au point que si quiconque nous menaçait de quelque façon que ce soit, ils venaient à notre aide. Un autre homme a fondu en larmes en parlant à mon mari après le 11 septembre, disant que ce que l’avait le plus touché c’était l’histoire d’une enfant, victime de la tragédie de Oklahoma City, qui avait envoyé l’ours en peluche qu’elle avait reçu après le drame à un enfant victime de New York après les attaques. Ces histoires de gentillesse et de sensibilité me viennent à l’esprit chaque fois qu’on me rappelle de la notion largement perçue d’ « Américain arrogant ».

Monica Sergott:
J’ai entendu des immigrants, des gens du coin et des personnes qui n’avaient jamais vécu ici, parler de l’Amérique comme de la terre promise. Pour moi c’est le pays où je suis née, où ceux qui me sont proches habitent et où j’ai mon foyer. Je crois que si nous pouvions établir une plus grande appréciation pour un terrain d’entente, nous n’aurions pas à recourir à l’extrémisme et au fondamentalisme. Oui, ‘ce pays file du mauvais coton’ et le monde a des problèmes. L’histoire ne peut pas prévoir ce qui arrive, mais les gens peuvent utiliser la raison et la sagesse pour prendre des décisions. Nous devons dépasser le point de crise. Je croise les doigts et les doigts de pied pour que nous nous dirigions enfin dans une voie plus populaire et positive.

Parfois je me considère comme étant trop libérale pour mon propre bien. Cette ville, cet état, ce pays, cette sphère, ce monde hébergent des individus et des gouvernements qui semblent de plus en plus centrés sur eux-mêmes/protectionnistes ou dépendants de l’extérieur (pour les ressources ou le financement... c’est-à-dire le tourisme, l’alimentation et l’énergie). Mais au lieu de travailler pour la génération suivante ou de penser de façon critique d’où viennent nos actions et nos décisions, beaucoup de personnes sont prises par leur richesse personnelle et des problèmes locaux. Peut-être que c’est tout ce qu’elles peuvent se permettre de prendre en compte. Nous avons décidé de traverser tant de frontières avec cette discussion. Merci pour les émotions et les réalités qui ont été exposées.

Fatima Abdullah Al-Nahary:
Il y a tant de choses que je voudrais dire, mais mes pensées sont dispersées et les mots me manquent. Je sais que nous ne nous sommes jamais rencontrées et que nous ne nous connaissons pas, mais grâce à ces quelques jours de dialogue avec mes sœurs du Yémen et des USA, je me sens plus proche de vous, je sens qu’un lien s’est créé. Nous sommes allées au fond de nous-mêmes, une chose que je ne fais pas souvent, même avec des personnes que je connais de longue date, c’est dire avec des personnes que je viens juste de rencontrer ou qui sont à des milliers de kilomètres. Cette expérience du fond du cœur a été vraiment étonnante. Je vous remercie toutes pour cette opportunité, portez-vous bien, que Dieu vous bénisse.
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