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STATISTIQUES:
En 1998, 38 mois après que la télévision ait fait son apparition à Nadroga, Fidji, 15 % des jeunes filles âgées de 17 ans en moyenne ont admis se faire vomir pour contrôler leur poids. 74 % des jeunes filles ont déclaré se sentir « trop grosses », au moins de temps en temps. Fidji n’a qu’une seule chaîne de télé, qui diffuse principalement des programmes américains, australiens et britanniques.
Au-delà des Stéréotypes, une étude demandée par Dove en 2005, a interrogé 3 300 femmes et jeunes filles âgées de 15 à 64 ans dans 10 pays différents. Cette étude a montré que 90% de toutes les femmes âgées de 15 à 64 ans dans le monde veulent changer au moins aspect de leur apparence physique, le poids obtenant la première place dans les réponses.
Vivre Sainement
Carnie Wilson
Etats UnisGALERIECONVERSATION
J'aime les magazines de mode, je suis vraiment captivée par les rubriques coiffure et maquillage. Dans ces magazines, le monde de la beauté a l'air parfait, même si nous savons tous qu'ils sont loin de notre réalité pas si parfaite.

Les tops modèles dans ces magazines ne sont pas réels. Ce ne sont pas les femmes de tous les jours que vous voyez dans la rue. La plupart des femmes ne seront jamais assez grandes, ni assez minces pour être des tops modèles. Avec mon mètre soixante et un, je ne n'arriverai jamais à la taille de un mètre soixante-dix-sept qu'on demande, et j'ai certainement eu ma part de problèmes de poids!

Enfant, j'étais obèse et le fait d'avoir été obèse depuis mon plus jeune âge sera toujours un fardeau et une chose à laquelle je devrai faire face. Je ne serai jamais libérée de ma lutte avec la nourriture. Pour le reste de ma vie, je dois accepter le fait que je serai confrontée tous les jours avec le défi de faire des choix alimentaires sains.

J'ai toujours essayé de mener une vie saine. Même au pire de mon poids, quand j'étais vraiment grosse, j'ai engagé un entraîneur personnel et j'ai couru sur le tapis. Je devais marcher vraiment lentement et finalement j'ai atteint le point où même marcher lentement m'était difficile. Pour moi, être aussi grosse était une situation vraiment horrible. Je ne pouvais pas utiliser la salle de bain, ni m'essuyer sans attraper une crampe. Je ne pouvais pas lacer mes chaussures sans que mes côtes me fassent mal. Même rester debout était devenu une épreuve pour moi : je devais déplacer le poids de mon corps d'un côté à l'autre toutes les cinq secondes à cause de l'énorme pression exercée sur mon dos. Je souffrais d'une douleur chronique. J'étais tellement malheureuse de mon poids car cela affectait mon humeur, ma santé et mes émotions ; tout était épuisant.

Je savais que si je voulais continuer à vivre et si je voulais être heureuse, je devais changer. Pour moi, ce changement s'est traduit par une dérivation gastrique. Je n'ai pas subi cette intervention pour aimer mon corps - je l'ai subie pour sauver ma vie, la prolonger, être en bonne santé et profiter de tous les avantages qui découlaient du fait d'avoir une taille normale. A travers ce processus, je n'ai jamais remis en question qui j'étais; ce n'est pas que je n'aimais pas mon corps, je le détestais.

Je suis passée d'une vie de douleur - physique et émotionnelle - à une vie de liberté. J'ai vraiment subi un changement terrible. C'était fabuleux et tellement gai ! Je ne me souviens pas de m'être sentie aussi sexy ou attirante qu'après l'opération.

Après avoir perdu du poids, je me suis sentie pleine d'énergie et rajeunie, comme si je flottais dans l'air. Je pouvais faire tout ce que je voulais. Je me sentais vraiment bien dans mon corps ; je me sentais accomplie. Mais, si merveilleux que ce fut, je ne savais toujours pas comment gérer mes sentiments quant au changement que j'avais subi. J'ai toujours été à l'aise avec qui j'étais et je m'aimais bien, mais mon corps ? Je ne savais pas comment aimer mon corps.

Peu après ça, je suis devenue l'icône de ce type chirurgie et j'étais un exemple de la façon de perdre autant de poids. C'est devenu trop. J'ai commencé à me sentir responsable pour chaque personne qui luttait avec des problèmes de poids. Je ne pouvais pas gérer cette situation. J'ai commencé à avoir peur et à penser « oh mon Dieu, et maintenant ? J'ai perdu tout ce poids, et maintenant ?" Alors j'ai commencé à boire. Avant mon opération, j'utilisais la nourriture pour cacher mes sentiments, mais après mon opération ce n'était plus une option ; alors j'ai utilisé l'alcool.

Je buvais beaucoup de vodka et de vin et finalement, mon poids m'a prise par surprise. Cela a commencé par cinq kilos par an, pendant quelques années, ce qui m'a amenée 10 kilos au-dessus de mon poids idéal. Il m'était très facile de devenir alcoolique parce que j'ai ces tendances et que je suis sujette à la dépendance en général. Je buvais de plus en plus pour cacher beaucoup des nouvelles émotions que je vivais ; je ne savais pas comment traiter mon nouveau corps et la nouvelle vie qu'il m'avait donnée. Je sabotais quelque chose qui se passait vraiment bien pour moi.
       
Heureusement, je suis devenue sobre deux semaines avant de découvrir que j'étais enceinte. Ma grossesse m'a posé un autre défi au niveau du poids. J'étais clairement au-dessus de mon poids idéal. Au moment de mon accouchement, j'avais pris un total de 45 kilos. Ce fut une période très difficile pour moi ; je ne voulais pas prendre ce poids, mais je devais répondre aux besoins de mon corps. Il n'était plus question de moi ou de quelqu'un d'autre, mais de ce dont mon corps me disait avoir besoin et voulait. Finalement, j'ai dû arrêter de faire du sport et j'ai vite réalisé que si mon corps avait envie d'un scone, il fallait que j'en prenne un! Je devais répondre à ses besoins. 

J'ai rejoint le Celebrity Fit Club non seulement parce que je voulais être en bonne santé, mais aussi parce que je voulais montrer aux gens la réalité de la dérivation gastrique. Ce n'est pas une pilule magique et ce n'est pas un traitement pour ma maladie, l'obésité. Au lieu de cela, c'est un outil et si je n'utilise pas cet outil tous les jours, je reprendrai du poids.

Cette lutte avec mon poids m'a appris plusieurs choses et aujourd'hui, c'est ce que j'essaie de transmettre aux autres femmes. Mon poids m'a montré à quel point il est important d'ouvrir les yeux sur ce qui est réel et sain pour moi et mon corps. Je ne peux pas contrôler la façon dont les autres se sentent par rapport à moi et à mon corps. Je dois être fière de moi. Je sais qui je suis : je suis une personne aimante avec de bonnes valeurs morales et un cœur généreux. C'est ce qui m'importe, pas mon corps, pas mon poids, ni mon apparence. Ce que nous donnons, c'est ce que nous recevrons en retour. Donc si nous disons que nous sommes horribles ou grosses ou obèses, c'est comme ça que nous allons nous sentir à propos de nous-mêmes. Au lieu de cela, nous devons accepter nos corps et notre féminité et nous chérir, parce que nous sommes des créatures spectaculaires qui peuvent créer la vie en elles.

Je pense que c'est une chose merveilleuse et belle que les femmes soient différentes de taille, de forme, de couleur, de personnalité et de culture. Finalement, nous sommes tous des êtres humains. Nous avons besoin les unes des autres pour survivre dans ce monde. J'aimerais que les gens soient plus généreux.

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