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Des 136 millions d’enfants qui naissent tous les ans, environ, 10,6 millions meurent avant leur cinquième anniversaire. Plus de la moitié des décès de jeunes enfants se produisent dans 6 pays : la Chine, la République Démocratique du Congo, l’Ethiopie, l’Inde, le Nigeria et le Pakistan.
D’après le rapport 1999 UNICEF du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, “les ménages gérés par des femmes représentent la majorité de tous les ménages en état de pauvreté.”
L’Espoir Règne
Juliet Poissy
BrésilGALERIECONVERSATION

J'ai grandi en regardant mon alcoolique de père battre ma mère. Il l'a trompée et l'a maltraitée pendant 17 ans. Après l'avoir vue souffrir, j'ai décidé de ne jamais me marier et de ne pas avoir d'enfants. J'ai appris à ne faire confiance à personne, excepté en moi-même et je désirais ardemment libérer ma mère.



Le seul répit que ma mère avait, c'était quand mon père partait en voyage d'affaires. C'était un homme qui avait très bien réussi dans les affaires et il voyageait fréquemment. Chaque fois qu'il partait, je priais le ciel qu'il ne revienne pas de son voyage.

A chaque départ, le calme envahissait notre maison ; nous ne devions pas marcher sur des œufs et tout le monde était libre de s'exprimer. Nous campions dans la chambre de ma mère toutes les nuits et elle nous apprenait des choses, nous nourrissait, nous chantait des chansons et nous racontait des histoires. Elle nous demandait d'être patients et d'essayer de comprendre notre père - il buvait parce qu'il avait beaucoup de pression dans son travail, insistait-elle.

Mais à chacun de ses retours, la peur revenait et la pure joie que nous ressentions d'être avec notre mère disparaissait.

Voulant échapper à la cruelle réalité de la maison, je me suis passionnée pour la danse et l'école. J'avais d'excellentes notes à l'école et je dansais le ballet mieux que n'importe quelle fille que je connaissais. Je m'amusais à cette époque, quand mon professeur de ballet m'a choisie pour faire des solos aux récitals de fin d'année.

Quand j'avais environ neuf ans, j'ai trouvé ma meilleure amie en train de pleurer dans le club local que nous fréquentions. Je lui ai demandé ce qui se passait et elle m'a expliqué que ses parents divorçaient. Je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose et son explication m'a éclairée : j'avais enfin trouvé une porte de sortie pour ma mère. J'ai couru à la maison pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mais elle m'a dit que le divorce était impossible, parce que notre religion ne le permettait pas et que c'était même un péché que d'y penser. J'ai acquiescé, mais quelque chose dans mon cœur me disait que le Dieu que je connaissais ne pouvait pas vouloir que cet homme, mon père, continue de causer autant de mal.

Mes parents se sont finalement séparés quand j'avais 13 ans. J'avais vu mon père avec sa maîtresse dans le parking d'un magasin, les vitres embuées par la chaleur qu'ils dégageaient à l'intérieur. Ma première impulsion fut de frapper à la vitre, mais j'avais peur pour ma vie, alors je suis simplement rentrée à la maison et j'ai tout raconté à ma mère. Elle a hoché la tête et m'a parlé brièvement des besoins universels des hommes et m'a nonchalamment expliqué que les hommes étaient comme ça et qu'ils trompaient leur femme. Une fois de plus j'ai refusé d'accepter son explication comme un fait de la vie.

Adolescente, j'ai fréquenté de nombreux garçons, mais je me suis toujours assurée qu'ils m'aimaient plus que je les aimais. De cette façon, j'évitais d'être blessée. Un an après le divorce de mes parents, j'ai arrêté de danser. J'ai finalement compris que ma mère était coincée dans ce mauvais mariage non seulement à cause de notre religion, mais aussi parce qu'elle ne pouvait pas être financièrement indépendante - elle n'avait pas de diplôme universitaire ou ni de profession. J'ai réalisé que je ne pourrais pas subvenir à mes besoins avec la danse, alors j'ai développé une nouvelle passion pour le droit et la justice.

Je suis tombée enceinte de mon premier fils à l'âge de 19 ans, lors de ma première année de Droit au Brésil. J'ai embrassé la maternité de toutes mes forces. J'ai allaité pendant un an et je n'ai pas repris les cours pendant trois semestres. Mes amis m'ont dit que je faisais une erreur. Ils m'ont dit que je ne retournerais jamais à l'école et que j'allais devenir femme au foyer. Quelque chose dans ma tête me disait qu'ils avaient tort et que je devais suivre mon instinct et prendre soin de mon bébé.

Le père de mon enfant et moi nous sommes séparés quand Vinnie n'avait que neuf mois. Nous sommes restés proches et il fait partie de la vie de Vinnie. Cependant, l'échec de notre relation a été très difficile pour moi. Même si nous nous ne battions pas et ne nous faisions pas souffrir, j'étais dévastée à la pensée d'avoir eu tort. Je pensais que j'avais tiré la leçon de l'expérience de ma mère.

Néanmoins, je refusais de renoncer au vrai amour et à l'engagement. Je savais qu'il existait quelqu'un qui était fait pour moi. Et je savais que ma vie n'allait ressembler en rien à celle de ma mère. J'ai continué ma vie : je suis allée à l'école, j'ai travaillé comme professeur d'anglais et traductrice et j'ai apprécié être avec mon fils, Vinnie. J'étais sûre que Dieu veillait sur moi, parce qu'il m'avait bénie de tellement de façons.

Ensuite, pendant mon dernier semestre à l'école de Droit, j'ai rencontré mon mari. C'était magique. Nous nous sommes mariés deux ans plus tard et nous avons emménagés aux Etats-Unis, afin qu'il puisse faire sa maîtrise. Nous avons décidé d'avoir des enfants immédiatement, parce que nous le voulions tous les deux. Mon deuxième fils, Gus, est né quand Vinnie avait sept ans et notre troisième fils est né quand Gus avait deux ans.

Aujourd'hui que mon fils a quatre ans, j'ai recommencé à penser au travail. La pensée de retravailler ne m'effraie pas. Je sais que j'ai été capable de prendre soin de trois fils magnifiques et que j'ai enduré toutes les fièvres, les points de sutures, les matchs de lutte, les virus, les concours de pets et les examens que ces dernières années ont mis devant moi ; aucun emploi ne sera un trop grand défi pour moi. Je peux dire à présent que je suis vraiment prête pour tout ce que la vie m'apportera. La maternité est une leçon qui vous apprend des choses tous les jours. Mais c'est aussi une leçon qui vous prépare pour tous les obstacles de la vie.

J'ai aussi recommencé à danser.

Bien que je puisse sembler être l'héroïne de cette courte histoire de ma vie, le vrai héros est en fait mon mari et l'amour que nous partageons. Sans son soutien inconditionnel, tant financier qu'émotionnel, je n'aurais jamais pu prendre soin de ma famille comme je l'ai fait. Je n'aurais certainement pas pu consacrer autant de temps à nos fils et à notre relation. Notre mariage est un vrai partenariat et notre amour est le sentiment le plus satisfaisant que j'ai ressenti. Je sais qu'il m'adore et qu'il m'apprécie, parce qu'il ne manque jamais de me montrer ses sentiments, par des mots et des actions. C'est notre amour qui m'a fait prendre conscience que j'avais raison de me donner à cent pourcents, de faire confiance à nouveau, d'aimer de tout mon cœur et de vivre sans peur.
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